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Racines ~ Dédales

  • Photo du rédacteur: Juliette Arnaudet
    Juliette Arnaudet
  • 15 avr. 2020
  • 1 min de lecture

Pourquoi le Sud me fascine-t-il autant ?

Pourquoi y ai-je des souvenirs qui sont restés pour toujours ?

Puisque je ne pourrai pas y descendre cette année, j’ai décidé de voyager par l’esprit.

De me questionner sur ce lien qui ne se tarit pas, même si je ne suis pas née dans le Sud.

C’est un dédale de perception, de contemplation, parfois de répétitions.

Une série!



DEDALES


Le premier souvenir.

La première fois.

C'était il y a si longtemps.



Il y a des années, j’ai eu tout de suite le goût de la mer, des grands espaces et du soleil, du bruit assourdissant des pins et du vent qui s’infiltrait jusque sur ma peau, comme pour me montrer toute sa force et me soulever vers les nuages.

Il y a des années, je me souviens encore de cet éclat du soleil et de la liberté qui me transportait dans un monde rêvé, calme, où j’étais heureuse de vivre, débarrassée du bruit de la ville. La campagne envahie de lavande et de coquelicot. Aller à la mer à n’importe quelle heure de la journée. Les premiers voyages qui m’ont amené tant de poésie.

Je me souviens de sieste sur de vieilles balançoires en bois.

Je me souviens de mes aventures le long de falaises, en équilibre face à l’élément.

Je me souviens des marchés, de l’odeur des plantes et des fleurs, des foulards.

Les jeux d’ombres et de lumière.

Je me souviens des grandes chaleurs d’été et de l’envie de courir, à ne plus jamais m’arrêter, à ne plus jamais me réveiller.






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