"The Goldfinch", Donna Tartt
- Juliette Arnaudet
- 8 juin 2019
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 août 2020
C’est l’histoire d’un fils brusquement arraché à sa mère, qui disparaît lors de l’explosion d’un musée à New York, laissant Théo dans le tourbillon de la vie, la vie qui prend, la vie qui déracine. C’est l’histoire d’un personnage à partir d’une absence qui le hante pour le reste de sa vie, qui détermine ses actions, ses rencontres, ses instabilités. Théo échappe aux services sociaux, reste un temps dans une famille, puis s’échappe de nouveau. Toujours une fuite vers quelque chose de meilleur, vers l’amour et le cocon d’une mère qu’il ne pourra retrouver que dans ses songes. C’est aussi l’histoire d’un secret que Théo emporte partout avec lui, durant des années, et qui devient un objet rassurant le reliant toujours au souvenir maternel, une métaphore de son propre combat intérieur pour trouver un sens à sa vie. Dans cette odyssée, il y a des rencontres singulières qui protègent un temps, disparaissent, puis reviennent quelques années plus tard. Il y a des rêves qui ne se réalisent pas. Il y a des instants suspendus, un chagrin lancinant qui ne se répare que dans les paradis artificiels. Un amour impossible. Les accidents sont violents, irréversibles, et malgré tout on y retrouve une forme de douceur qui calme l’ordre du monde et la détresse du personnage. La bienveillance guérit, alliée avec le temps. C’est un voyage humain qui bouleverse la réalité et rappelle la fragilité de nos rêves.
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