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"Things I Don't Want to Know", Deborah Levy

  • Photo du rédacteur: Juliette Arnaudet
    Juliette Arnaudet
  • 6 juil. 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 août 2020



Pourquoi écrire ? Pourquoi créer un univers imaginaire pour mieux renverser la réalité ? A un moment de sa vie où la narratrice ne sait vers quels chemins elle se dirige avec l’écriture et son mode de vie, elle se met à remonter aux racines de ses propres drames, à travers le récit de son enfance en Afrique du Sud puis de son émigration en Angleterre. L’importance des détails, de l’observation, de la solitude. Sentir que l’on a quelque chose à livrer au monde, mais pas sous n’importe quelle forme. Le ressentir très jeune, mais ne pas savoir comment s’en servir, comment apprivoiser ce besoin de s’exprimer par les mots. Voir la beauté et la cruauté tout à la fois, voir les émotions et les attitudes les plus contradictoires de son entourage. Puis réfléchir. Réfléchir et prendre un crayon et écrire jusqu’à ne pas pouvoir s’arrêter. Ce livre dessine, avec beaucoup de délicatesse, un magnifique éveil de la sensibilité et de l’écriture comme manifestation au monde, qui a profondément résonné avec mes propres réflexions.


‘To speak up is not about speaking louder, it is about feeling entitled to voice a wish. We always hesitate when we wish for something. In my theatre, I like to show the hesitation and not to conceal it. A hesitation is not the same as a pause. It is an attempt to defeat the wish. But when you are ready to catch this wish and put it in to language, then you whisper but the audience will always hear you.‘


‚This strange memory in turn reminded me of a line from a poem by Apollinaire, I had written down this line in the Polish notebook, twenty years ago: ‚The window opens like an orange‘. […] I did not know how to get the work, my writing, into the world. I did not know how to open the window like an orange. If anything, the window had closed like an axe on my tongue. If this was to be my reality, I did not know what to do with it.‘


‘I asked myself another question. Should I accept my lot ? If I was to buy a ticket and travel all the way to acceptance, if I was to greet it and shake its hand, if I was to entwine my fingers with acceptance and walk hand in hand with acceptance every day, what would that feel like ? After a while I realised I could not accept my question. A female writer cannot afford to feel her life too clearly. Is she does, she will write in a rage when she should write calmly.‘

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