« Avatar, La Voie de l’eau », James Cameron (2023)

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La bande-annonce du film :

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A mon tour de mettre mon petit grain de sel aux multiples critiques à propos du film Avatar!

Ayant déjà vu le premier volet de cette longue série cinématographique, je dois dire que ce qui m’a le plus frappé et ce qui m’a fait reprendre mon engouement pour cette histoire est l’évolution du graphisme de ce monde de science-fiction. Avec les progrès de la captation 3D des mouvements du corps, du visage et l’évolution graphique dans la texture des vêtements, de la peau et des couleurs, le résultat est vraiment exceptionnel.  

J’ai été particulièrement sensible à la beauté de ce graphisme à chaque instant du film, que ce soit pour les peuples Na'vis, les animaux peuplant la forêt ou les océans ou encore les habitations. La lumière et les multiples couleurs contrastent bien avec les tons très grisâtres et artificiels des hommes venant semer la terreur et la désolation en envahissant la planète. L’usage des textures et des couleurs, entre le végétal et la fluidité de l’eau, puisque ce deuxième film se présente comme la Voie de l’Eau, montre une certaine volonté du réalisateur de mettre en valeur la biodiversité et l’harmonie entre ces peuples humanoïdes et les autres êtres vivants de cette planète, inscrivant cette série de films comme un véritable manifeste écologique.

Concernant la suite de l’histoire de cette famille atypique, le scénario est plutôt classique : les enjeux sont binaires, entre les peuples « gentils » qui tentent de préserver leurs traditions et les « méchants », ceux qui tentent de s’approprier les ressources de la planète uniquement pour le profit, ajouté au retour de l'ennemi de Jake Sully. Néanmoins, derrière les affrontements entre ces deux mondes se cachent plusieurs questionnements importants, qui s’inscrivent dans notre époque actuelle : jusqu’à quel point l’homme est-il capable d’aller au sein d’un fonctionnement purement primaire d’accroissement de territoires et de richesses ? Ne serait-il pas temps de comprendre l’urgence de la destruction de l’environnement et son impact vital pour les prochaines générations ? Comment remettre au centre l’écoute et les liens entre humains, animaux et nature ?

Le cycle vertueux entre les êtres vivants est bien mis en avant dans ce deuxième film, un cycle qui semble faire perdurer un respect mutuel à plusieurs niveaux, permettant au peuple Na'vi de se nourrir et de vivre sans user de la violence. James Cameron insiste bien sur ce mode de vie et semble remettre devant nos yeux une solution que nous semblons avoir un peu oublié, dans cette société vivant à cent à l’heure.

Si vous ne l’avez pas encore vu, je recommande donc vivement ce deuxième volet : pour son visuel de très grande qualité, pour son message écologique et pour ses valeurs humanistes et vertueuses. Je n’ai clairement pas vu les trois heures passer et serai ravie de continuer de suivre la parution des prochains films.

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A bientôt !

Juliette