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'The White Crow', Ralph Fiennes (2019)

  • Photo du rédacteur: Juliette Arnaudet
    Juliette Arnaudet
  • 12 juil. 2019
  • 1 min de lecture


L’enfance de Rudolf Noureev semble ne jamais complètement s’effacer. Le danseur l’incarne à travers les mouvements passionnés de son corps, entre la sévérité de son père et l’amour de sa mère. Depuis toujours, on le surnomme le corbeau blanc, le petit garçon timide et solitaire, un peu original, à l’écart des autres, un peu perdu, excepté dans la danse. En lui se confronte constamment un égo presque insupportable à une sensibilité exacerbée. Paris devient le théâtre de sa prise de conscience. Il se promène dans les rues, n’hésite pas à se faire de nouvelles amitiés dans des milieux interdits et se fait régulièrement surveiller. Il va au musée pour se nourrir des œuvres d’art les plus célèbres, s’en inspire afin de donner plus d’émotions et de vérité à la danse qu’il interprète. Il arrive à capter l’essence de la danse classique tout en améliorant toujours plus loin sa technique. A la danse se mêle, malgré tout, la réalité de l’U.R.S.S. L’atmosphère est sur un fil. Noureev finit par prendre la décision du reste de sa vie. Par-dessus tout, c’est d’une absence de liberté dont il souhaite s’émanciper avec une force de caractère impressionnante. C’est ce même enfant caché au plus profond de son être qui décide de consacrer sa vie tout entière à l’art, quelques soient les sacrifices. Un très beau film alternant de magnifiques scènes de danse avec une histoire faite de couleurs froides et de douleurs enfouies.


Une interview avec le réalisateur du film et ses collaborateurs:


La bande-annonce officielle du film:


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